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LES ANNÉES 50 - une véritable effervescence créative

C'est une période faste et joyeuse qui s'installe, la croissance est sans cesse en hausse, les progrés technologiques

s'enchaînent et le niveau de vie augmente. La publicité s'épanouie et le mode de vie des Etats-Unis, grands vainqueurs de la guerre, rayonne à travers le monde.
Ce sont les prémices du prêt à porter, les maisons de haute couture réouvrent et Paris redevient capitale de la mode.
Les icônes de cinéma, inspirent la mode et les femmes. Chaque muse son influence. 

La poitrine marquée avec les soutiens gorges aux bonnets pointus, la taille soulignée,le ventre creusé et les hanches arrondies et assumées, telle une Marilyn Monroe dans une jupe crayon, un chandail moulant et des escarpins pointus. 

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La silhouette gracille d'Audrey Hepburn, habillée par son ami Hubert de Givenchy qui lui créera la robe « sac », dont les volumes évasant autour de la taille et dans le dos en feront une véritable icône de mode.

 

L'élégance légendaire et indiscutée, de Grace Kelly dont les choix avant-gardistes marqueront toute une génération.
 

C'est l'époque du col claudine, du pull moulant, des robes fourreaux et des longs gants, du bustier, des robes corolle, des pantalons corsaire, du jean, des escarpins pointus et des chaussures bicolores. Les jupes se racourcissent, on les porte aux genoux et Micheline Bernardini fera scandale en bikini.
L'invention de nouveaux textiles, le développement de la fabrication en série, et la collection Givenchy, pour une mode pratique, où chaque élément est interchangable et coordonnable démocratise un prêt à porter balbutiant. 

 

La jeune génération plus libre s'approprie ses propres codes et son propre style.

On verra ainsi le sportswear progresser, réservé initialement aux sportifs qui griffaient sur le côté avant gauche de leur blouson les numéros de leur équipe dans le classement.Il se répandra dans le milieu scolaire américain, distribué aux élèves les plus méritants et créant ainsi le style des TEDDY BOY.

 

Plus classique et élitiste, le IVY LEAGUE, look apparu aussi sur les campus, concerne la jeunesse dorée et concervatrice, qui se vétira associé aux cravates, de cardigans, de pulls, gilets et chandails aux couleurs bleu, marron et grise. 

 

Le look BEATNIK, issu du mouvement litteraire de la beat generation, se définira à travers des vêtements noirs, du port du béret et de lunettes de soleil.

 

A partir de 1954, le jean, le t shirt et la veste de cuir sont adoptés par les jeunes qui veulent se rebeller d'une certaine conformité, à l'image de leurs idoles, James Dean et Marlon Brando.

Les rockers et les greasers porteront les creepers.

L'homme mûr est plus consensuel, en costume gris à l'image d'un Cary Grant, Gregory Peck ou Rock Hudson. Il ne sortira jamais sans son chapeau. Et sa cravate est synonyme de niveau social: son épaisseur, sa matière sont des codes très instructifs.

 

A la fin de la décennie, la silhouette s'allonge, les épaules sont moins carrées, et les pantalons sont moins larges. Le trench coat est adopté, et les femmes portent des robes trapèze.

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